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mercredi, 02 février, 2011
http://mtlGourmand.com
Un simple gars qui apprécie la bonne bouffe, explorant chaque semaine les restos de Montréal, en vous rapportant une tonne de photos.
BOUFFE Comme d’autres restos de sa trempe, il est difficile d’attribuer un type de cuisine particulier au PDC, mais sachez simplement que le tout tourne autour d’ingrédients locaux…et du cochon. En pleine saison des sucres, un daiquiri à l’érable (11$) était sur le menu ce soir-là pour ma part, j’ai essayé leur bière maison (5.50$). Légère déception en débutant la soirée; la saveur de l’érable était quasi inexistante dans les daiquiris et la bière était un peu faible à mon goût (une 4% je suppose). Un autre item qui ne figurait pas au menu régulier, la salade de canard (~14$), composée de pommes de terre, d’un oeuf et de tous les morceaux imaginables d’un canard. Malgré la modeste portion, la fameuse Poutine au Foie gras (23$) est facilement partageable à quatre Gourmands, tellement c’est riche (gravy au foie gras quand même). Le délicieux melting pot du Pied de Cochon (20.50$), dans lequel on retrouve, entre autres, du boudin et des saucisses. Mon coup de coeur a été la Côte de cochon heureux (25$). Couvert d’oignons et de champignons, la viande est cuite à la perfection et tout simplement délicieuse. Nous commencions tranquillement à être rassasié, mais il y avait encore deux plats en route. Pour prendre une brève pause de cochon, on a également choisi le plat de Poisson du jour de la Nouvelle-Écosse (~36$), servi avec une sauce bien crémeuse, des têtes de violon et des champignons. Comme quoi, il n’y a pas que le porc qui est maitrisé dans la cuisine du PDC. Finalement, on a conclu le festin avec rien de moins que le Pied de Cochon (22$). Caché sous une épaisse peau, on retrouve une chair très savoureuse et tendre. La purée de pomme de terre qui l’accompagne est tout aussi succulente. Malheuresement, on n'avait plus de place pour un dessert, mais ce n'est que partie remise. SERVICE/AMBIANCE À l'image de la bouffe qui était servie, le service était impecable. Notre serveur connaissait tous les plats en détail et prenait le temps de nous les expliquer. Le souper s'est étalé sur un bon trois heures, mais en aucun temps on s'est senti pressé, malgré la ligne qui commençait à se former à la porte. Une ambiance assez animée reigne dans le resto et la cuisine semi-ouverte crée un certain charme. Ce qui me plaît aussi du PDC, c'est les prix assez raisonnables des plats principaux. En effet, on a partagé six plats, avec consommations, pour un grand total de ~55$ par personne, ce qui est pas mal moins cher que dans d'autres restos du genre.
Après 2 ans à faire la tournée des restos, Mademoiselle et moi nous sommes rendus compte qu'on n'avait presque jamais exploré la gastronomie française à Montréal. Situé sur Prince-Arthur, une rue riche en restos qui laissent à désirer, nous avons décidé de donner une chance aux Deux Gamins. BOUFFE En entrée, on retrouve quelques classiques français avec les escargots, soupe à l'oignon et foie gras. On y allé pour la Salade de chèvre chaud au miel et noix. Le tout était bien réussi, chèvre chauffé à point et +1 pour la vinaigrette. Jusque là, tout allait bien. Les choses se sont gâtées arrivé aux plats principaux. J'ai opté pour le confit de canard et Mlle est allée avec la bavette de boeuf. Le plat de canard est accompagné de délicieuses pommes de terre sarladaises (cuites dans la graisse de canard) et de salade. Même si le canard confit était tendre au point de ressembler à de l'effiloché, il n'avait aucun assaisonnement ou goût prononcé; je me suis amusé à le salé et poivré moi-même. Idem, malheureusement, pour la bavette de boeuf, elle n'était pas "tendre sous la dent", mais plutôt caoutchouteuse. Certains desserts, comme le mi-cuit au chocolat et la tarte tatin, avaient l'air bien tentants, mais le charme de la place était déjà évaporé pour nous. SERVICE/AMBIANCE Rien à reprocher au niveau du service, notre serveuse était très polie et les plats s'enchaînaient au bon rythme. Malgré le look extérieur de petit bistro parisien, on retrouve quand même 4 étages aux Deux Gamins. Une fois la porte franchie, le décor tout entier nous transporte directement à Paris, avec ses (très) petites tables et chaises, tuiles de plancher noires et blanches, piano et foyer. Avec les nombreux commentaires positifs qui y sont rattachés, Les Deux Gamins prouve qu'il ne faut pas aveuglément se fier aux critiques du web (incluant la mienne) et qu'il est toujours préférable d'essayer et de se faire une idée soi-même. Un peu comme pour la cuisine mexicaine, je continuerai ma recherche de restos français plus intéressants. COOL - Décor charmeur.. - Prix raisonnables (sur le vin aussi) - OpenTable BOF - Manque d'assaisonnement dans certains plats - Ouvert que du jeudi au dimanche
BOUFFE: Ce n'est pas tant la variété des choix au menu qui impressionne, mais plutôt la variété de ce qu'on retrouve dans les assiettes. Par exemple, l'accompagnement est différent d'un plat de Spécialités à un autre (frites, salade de choux, riz aux poivrons, pudding Yorkshire, gaufrettes, etc.). Signe qu'un effort est vraiment fait en cuisine, presque tout, incluant les sauces et desserts, est travaillé et conçu sur place et pour ça, un gros +1. Les tacos au thon ahi semblent être le choix le plus populaire des entrées et avec raison. Les tranches de thon qui fondent littéralement dans la bouche, avec le mélange de chou et d'aïoli qui l'accompagnent, sous le croquant du taco frit commencent très bien le repas. Étant un GROS fan de chorizo et calmars, je n'ai malheureusement pas trouvé mon compte à Deville. Les Cigarillos au chorizo et fromage étaient secs un peu de l'intérieur, j'ai préféré de loin la salsa qui les accompagnaient. Malgré la bonne portion de Calmars frits et leur tendreté, j'ai moins trippé la panure ''sel et poivre'', justement un peu trop salée à mon goût. Le Poulet rôti glacé à l'érable est l'une des meilleures assiettes rapport qualité/quantité/prix, en ville. Servi avec du riz crémeux aux poivrons, le demi-poulet est parfaitement cuit et bien juteux. Classique anglais, la Côte de boeuf (12 ou 16oz) servie avec un pudding Yorkshire. Assez gras, mais excellent comme morceau de viande et surtout, bien assaisonné. Les Côtes levées fumées à l'érable bien tendres sont accompagnées d'une tranche de pain de maïs et d'une très bonne salade de choux. Seul hic, la peau (silverskin) est laissée sur le dos des côtes levées, pas terrible. Arrangez-vous pour garder de la place et essayer un de leurs desserts fait sur place, juste les photos devraient vous convaincre. Plus grosse portion de gâteau que j'ai vu dans un restaurant, le Deville`s food cake, un peu comme les entrées, se partage facilement à 4 personnes et sa description résume bien le tout; du chocolat, du chocolat et encore du chocolat. SERVICE/AMBIANCE : Très joli décor qui rappelle les vieux diners américains, jukebox inclus, je vous conseille aussi leur petite terrasse à l'étage, pour l'été. Même si on se trouve au coeur du centre-ville, le service est courtois et efficace (merci Andrei et Véronique!). COOL : - Menu complètement nouveau par rapport à ce qu'on est habitué.
Toujours pendant le mois de septembre, avait lieu le Festival des Huîtres regroupant trois restos membres d'Expérience Vieux-Montréal (Méchant Boeuf, Suite701 et Taverne Gaspar). Pendant cette période, les huîtres étaient simplement offertes à 2S l'unité et j'en ai profité pour organiser la fête d'un ami au Méchant Boeuf. BOUFFE: Vu qu'on était plus de 12 personnes, c'est le menu de groupes (formule table d'hôte) qui s'appliquait à notre table. Je ne suis pas un fan des menus imposés/de groupes, mais je comprends que ça facilite la job en cuisine. Le problème avec celui de Méchant Boeuf est la disparité des prix dans les choix de plats principaux. Il fallait compter environ 40$ (entrée incluse) pour les côtes levées ou filet mignon. On a presque tous pris le Méchant Burger, mais bon, on était là pour les huîtres...et notre ami. En entrée, c'était la première fois que j'essayais des calmars préparés de cette façon là moitié-frits, moitié-grillés. Délicieux et juste assez tendre. Si vous allez au Méchant Boeuf, la poutine au porc braisé est un must. De bonnes frites et le porc effiloché avec sa sauce qui remplacent bien le gravy habituel. Mademoiselle a adorée la sienne. Même s'il est relativement simple (boeuf 8oz, fromage gruyère, bacon et oignons caramélisés), le Méchant Burger est bon et surtout, de parfaite taille. +2 pour le pain et le fromage. SERVICE/AMBIANCE : À peine une journée avant, j'ai du appeler pour faire passer la réservation de 8 à 18 personnes et ils ont été assez aimables de prendre la peine de remanier des tables pour nous fournir assez de places, merci encore! Même si l'attente entre les plats était relativement longue (grosse table, resto plein, on comprend), les serveurs étaient vraiment attentionnés du début à la fin et nous offraient même de commander des cocktails personnalisés. Avec un DJ et la clientèle 18-35 ans présents, c'est une ambiance animée et festive qui règne, idéale pour les 5 à 7 ou les groupes, un peu moins pour les dates. COOL: - Ambiance et décor. Aussi une bonne alternative à ses restos soeurs plus conventionnels d'Expérience Vieux-Montréal. - Service très courtois, même en gros groupe. - Menu de fin de soirée disponibles BOFF : - Menu de groupe inégal
Pour cette première critique, je vous amène en plein coeur du centre-ville, sur la rue Stanley, au Firegrill Restaurant et Bar. BOUFFE : Firegrill tente justement, avec succès, de jouer dans la cour des grands steakhouses de la ville. Avec un menu des plus classiques, on y retrouve le même genre d'assiettes de côtes levées, filets (''tendres'') de poulet, burgers trop gros, coupes New York 12oz etc. Pour les plus petits appétits ou budgets, vous serez assurément satisfaits avec une salade au steak et fromage bleu, leur sandwhich au thon ou encore les linguini aux fruits de mer. Pour les Gourmands comme moi, c'est les énormes poitrines de poulet, burgers et l'excellent steak coupe NY 12 oz avec fromage de chèvre qui vous attendent. Pour y être allé quelques fois en groupe, le choix le plus populaire semble être le duo de Filets de poulet et Côtes levées. Les côtes levées du Firegrill étant un peu fades. Amateurs de l'océan, quelques choix de poissons et fruits de mer s'offrent à vous. L'assiette de Filet de saumon propose une généreuse portion de saumon bien grillé, avec un choix de sauce Tériyaki ou beurre citronné à l'aneth. À ma dernière visite au Firegrill, j'ai essayé le Bar de mer Chilien qui s'est avéré pas mal caoutchouteux et huileux, malgré sa bonne consistance et la salsa d'ananas qui matchait parfaitement. Les desserts consistent aux gâteaux habituels qu'on retrouve dans la plupart des restos (gâteau chocolat, fromage, carotte, crème glacée, etc). Rien d'impressionnant, mais ça complète bien le souper. SERVICE/AMBIANCE: Sur la dizaine de fois où j'ai mangé au Firegrill, j'ai eu droit à un service typique ''centre-ville'', soit rapide, relativement efficace, où ils vous portent l'attention au début pour prendre vos commandes, mais peuvent disparaître par la suite... jusqu'à ce que vient le moment de régler la facture. Rien de trop grave, par contre. Grand resto avec une dose de chic. COOL : Place idéale pour les groupes, beaucoup de places, parking intérieur gratuit avec achats de 40$ et +, après 5pm, bonne alternative aux autres steakhouses. BOF : Présentation simpliste des plats et service à améliorer légèrement, mais encore une fois, rien de terrible.
