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Vince2MTL

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jeudi, 25 juillet, 2013

O.Noir
Centre-ville
Service
Nourriture
2.0

Il est difficile d’imaginer une expérience comparable à celle des restaurants tel que le O.Noir. Pour comparer, il faudrait se fier à des bases connues et en cuisine le visuel a définitivement un impact majeur sur le ressenti à travers l’impression qu’on se fait d’une salle, d’un produit ou d’un plat. Au O’Noir, vous êtes tout d’abord accueillis dans une entrée éclairée qui permet de choisir votre menu et vos consommations, avant d’être conduit par une personne en situation de déficience visuelle vers votre table. Il est possible de choisir des plats définis (comme dans un restaurant « normal ») ou opter pour les surprises du chef. Une fois décidés, la main sur l’épaule de la personne de devant, vous slalomez dans le noir le plus complet jusqu’à ce qu’on vous indique une chaise. Après avoir été assis, votre hôte/hôtesse vous explique où sont situés vos couverts, l’organisation de la table et le fonctionnement des services. Par la suite, comme sortis de nulle part, les plats et les boissons s’enchainent présentés par une voix sans visage. Les sens sont agréablement déroutés. Que celui qui n’a pas fini, à un certain point, avec les mains dans son plat me jette la première pierre. On a beau vouloir garder les convenances et manger avec des couverts, après plusieurs fourchettes dans le vide, on se rend à l’évidence, il va falloir utiliser le toucher aussi. Les plats ne sont d’ailleurs pas en sauce et permettent de déguster en limitant les dégâts. La cuisine est relativement bonne et bien assaisonnée mais, le cerveau étant une machine rusée, il est souvent difficile de reconnaître des goûts pourtant bien connus (d’autant plus lorsque ce sont des plats surprises). Si cette aventure culinaire est déroutante en nous obligeant à nous passer d’un sens essentiel le temps d’un repas, cette cécité périodique prend au final le dessus sur les plats. Je conseillerai sans nul doute à mes amis de franchir le pas pour tester, sans être réellement sûr de, personnellement, vouloir retenter l’expérience de si tôt. Enfin, en mettant un bémol sur le dos de la malchance : nous avons été oubliés une bonne heure à la fin du repas. Peut être par le fait de l’obscurité, de la présence d’autres convives et de notre difficulté à savoir si un serveur étant dans la salle ou non (ne sachant donc pas si nous pouvions nous manifester et ni où était la sortie), nous avons dû prolonger cette expérience jusqu’à un point d’inconfort. Certes, nous avons fortement relativisé en pensant aux personnes pour qui cette situation est quotidienne. Néanmoins, dans un souci de non différenciation, pour considérer tous les serveurs sur le même pied d’égalité, et ce quelque soit le restaurant, il faut retenir que nous avons été longuement oubliés.

05 août, 2013
La Banquise
Le Plateau-Mont-Royal
Service
Nourriture
4.5

Amoureux de la cuisine gastronomique et des mets fins, passez votre chemin, car vous entrez ici dans un palais dédié au dieu Poutine. D’ailleurs, si la poutine avait un musée à Montréal, il s'appellerait sûrement: La banquise. Ce casse-croute ne se présente plus: sa sauce brune sur de bonnes frites, sa fil d'attente à la sortie des bars hiver comme été et ses choix de poutines en tous genres (et customisable à souhait), tout rend honneur à cette spécialité d'origine purement québécoise. Vous trouverez également du pouding chômeur et du pâté-chinois pour ceux qui se sentent l'esprit rebelle mais toujours "bleu". Un lieu simple pour venir et revenir entre amis ou en famille pour le plaisir brute des papilles.

30 juil., 2013
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